Depuis quelques années, je modifie mon quotidien pour qu'il soit plus responsable et moins impactant pour l'environnement. À travers #PGE (Petits Gestes Écolos), je vais partager avec vous quelques gestes que j'ai mis en place dans ma vie.

Comme tou.te.s celles et ceux qui parlent d'écologie, petit disclamer : je ne suis pas parfait, ma démarche non plus, mais je me dis que chaque petit geste vaut le coup d'être gesté (le colibri, tout ça…). Le but ici est de partager et d'informer, pas de donner des leçons.

On va donc démarrer cette série d'article avec notre psychotrope préféré : le café. Cette boisson est l'une des plus consommées dans le monde, et son impact environnemental n'est pas négligeable. Tout d'abord parce que ça vient de loin (comme dirait Corneille), et puis parce sa transformation demande de l'énergie dont on peut "facilement" se passer de consommer.

L'idéal serait de ne pas en consommer. Mais se frustrer n'est pas la solution, j'ai donc cherché le meilleur compromis pour consommer du café tout en diminuant mon impact sur l'environnement.

Je prends donc toute la chaine de production ‣ transformation ‣ conditionnement ‣ distribution, et je supprime petit à petit les acteurs (intermédiaires, actions industrielles, etc.) non-essentiels dans ce processus, tout en gardant le privilège d'avoir un café chaud le matin au petit-déjeuner.

C'est parti !

J'ai eu plusieurs années une machine à capsules. Si on regarde un peu du côté des détractions autour de Nespresso, on comprend vite que ce système, bien que très confortable pour le consommateur, est une vraie hérésie pour l'environnement… et pour le porte-monnaie. Même si ce système tend à devenir plus "green", il sera toujours une source de pollution. Je n'ose pas imagine le nombre d'étapes et de consommables nécessaires à la création d'une dosette…

Je m'en suis donc séparé il y a quelques années pour une cafetière moka achetée lors d'un séjour en Italie. Outre le côté vintage que j'adore, c'est increvable, facile d'entretien et non consommateur d'électricité (si vous avez une gazinière). Bonus : je l'utilise aussi en camping !

Bam ! Quelques intermédiaires et actions industrielles éliminées.

La moka (ou les cafetières à piston par exemple) utilisent du café moulu. La méthode la plus simple est d'acheter un pot de café moulu, mais je suis allé un peu plus loin dans la démarche.

Dans un premier temps, j'ai remplacé le pot de café moulu par un paquet de café en grain. J'ai un petit moulin à café qui me permet, très rapidement, de passer du café en grain à du café moulu. Il parait même que le café en grain conserve mieux ses arômes que le café moulu.

On élimine encore une action industrielle.

J'ai ensuite eu la volonté d'améliorer le côté éthique de ce que je consomme. Je me suis donc dirigé vers des cafés éthiques, qui respectent les producteurs, et bio, qui respectent l'environnement.

Dernièrement, j'ai changé d'appartement et j'ai eu la surprise de découvrir du café en grain au rayon vrac du Biocoop d'à-côté.

Je pense difficilement pouvoir faire moins consommateur d'emballage et d'énergie pour avoir mon café.

Le gros point noir restant, c'est son acheminement… Et ça, malheureusement, on ne peut pas y couper. Le climat en France n'est pas fait pour la culture du café (et en produire localement serait une bêtise énergivore…), il faut donc faire venir le café de pays dont le climat est plus propice.

D'après certaines études, "les processus agricoles (production / transformation et les processus ascendants, y compris la production de produits agrochimiques) et la phase concrète du consommateur (achat, préparation) sont les principaux moteurs d'émission de CO2".

La prochaine étape, je pense, sera de tester le café d'orge, qui est produit en France. A voir s'il peut venir en remplacement total ou juste partiel de ma consommation de café quotidienne 🧐

Sources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Impact_du_caf%C3%A9_sur_l%27environnement